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Photo du rédacteurFO 56

Signez contre le licenciement violent par Pôle emploi d'un représentant du personnel !

Luc, un homme qui a toujours défendu ses collègues.

Et si c'était vous ?


Luc Perrot, chargé de communication à Pôle emploi Bretagne, signale un harcèlement moral, institutionnel, syndical et des discriminations en raison de son état de santé depuis 2016. Reconnu en maladie professionnelle depuis 2018, Luc continue de travailler à mi-temps depuis juillet 2019.


Une descente aux enfers en 2021.


Lettre assassine : convocation à un entretien de licenciement avec une mise à pied conservatoire sans rémunération, le jour des vœux de son directeur aux agents bretons.

Luc a reçu, le 7 janvier 2021, jour des voeux du directeur général à tous les agents Pôle emploi, ce courrier avec mise à pied immédiate. Plus de rémunération jusqu'à son licenciement ! Double sanction !


A ce jour, un tel acharnement à Pôle emploi Bretagne n'avait jamais existé.

Que reprochent les directions régionale et nationale de Pôle emploi ?


  1. Une parole et des écrits trop libres. Par exemple, la DRH lui reproche d'écrire avec des caractères en gras et quelques mots en majuscules. La direction indique que c'est de la violence écrite qui nuit au bon traitement des revendications collectives des salariés de la direction régionale dont Luc est le représentant. On marche sur la tête !

  2. Des messages de relance à J+30 et J+60 pour obtenir une réponse ! La direction reproche une pression excessive qui génère des risques psychosociaux aux destinataires. C'est vrai que relancer 1 mois puis 2 mois faute de réponse est vraiment traumatisant ! Nos collègues en agence ont 72h maximum pour apporter une réponse aux demandeurs d'emploi.

  3. Un refus de subir des harcèlements (moral, institutionnel, syndical) et des discriminations en raison de sa santé affaiblie par Pôle emploi et reconnue comme telle. Pôle emploi a choisi de traîner Luc devant les tribunaux pour invalider la reconnaissance de la maladie professionnelle, pourtant, évaluée par un comité d'experts indépendants.

  4. D’avoir mis la direction en face de ses contradictions quand pendant la crise sanitaire par exemple la direction s'engage la main sur le cœur à mettre en place tous les dispositifs adéquats. Mais une inspection conduite par Luc et sa collègue montre le contraire. Ces inspections sont prévues par les textes. Mais la direction prétend que ce sont des perquisitions. Sic !

Luc défend les salariés. C'est le rôle même d'un représentant du personnel ! Une société sans syndicat devient une dictature.

Les organisations syndicales de Pôle emploi dans chacune des régions comme au niveau national ont dénoncé cette situation particulièrement injuste et un acharnement violent à l'égard d'un représentant du personnel.

La direction reste sourde et inflexible ! Pas de discussion sur le sujet ! C'est l'exclusion !


Non seulement à partir de sa mise à pied du 7 janvier, Luc n'a reçu aucune rémunération, mais en plus, il est interdit d'accès aux locaux de Pôle emploi Bretagne. Son contrat de travail est suspendu. Ses outils de travail retirés.

Dès lors, sa fonction syndicale est volontairement entravée.

En plus, Pôle emploi a refusé d'appliquer la décision de nullité de la mise à pied prononcée par l'inspectrice du travail. La direction de Pôle emploi Bretagne a mis Luc et l'inspection du travail au pied du mur : faire un procès pour que la nullité de la mise à pied soit effective ! Incroyable et indécent !


Sans ressource, où en est-il aujourd'hui?

  • Le 4 mai 2021, Luc reçoit sa lettre de licenciement avec en bonus de nouveaux griefs dans la lettre, jamais énoncés depuis le début de la procédure de licenciement : le non respect de 2 articles vagues du règlement intérieur.

  • Pôle emploi n'a donné à Luc que le 31 mai 2021, les documents nécessaires pour calculer ses droits à une allocation chômage.

  • Luc n'a pas d'indemnités de licenciement en raison du motif de licenciement : faute grave pour insubordination.

S'engage maintenant un long parcours de recours judiciaires.

Que souhaite Luc ?

  1. Retrouver sa dignité

  2. Voir reconnaître ses droits bafoués

  3. Continuer à exercer son métier et la représentation des salariés de la direction régionale au sein de Pôle emploi

En signant la pétition de soutien à Luc Perrot, vous vous battez contre les injustices !

Et si c'était vous ? Qu'en penseriez-vous ?



Si vous souhaitez joindre Luc Perrot pour lui apporter votre soutien et vos témoignages d'une situation abjecte :

  • rennes.luc@gmail.com

  • sur son profil LinkedIn pour un message, recommander son travail, témoigner de ce qu'il fait, a fait pour les agents, les agences... : cliquez-ici !


Il a besoin de notre soutien, surtout dans cette période de distanciations sociales et de crise sanitaire, économique, sociale.

Et pourtant, Luc a des compétences reconnues qui pourraient être utiles !

C'est la 3ème procédure de sanction de ce type depuis la prise de poste du directeur régional et la directrice régionale adjointe en charge de la performance sociale qui a en plus obtenu, depuis, une promotion. Celle qui lui succède a encore monté d'un cran la répression à l'égard de Luc.

Déjà 2 licenciements à leur actif quand il n'y en a pas eu depuis plusieurs années !

C'est complètement contraire aux orientations stratégiques annoncées par Pôle emploi en matière de management et de posture attendue par ses agents.

Nous le soutiendrons.

FO Pôle emploi Bretagne

L'équipe FO56 l'accompagne à chaque étape.

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