📣🔴PLF 2026 : L'annonce BAYROU qui fait grincer des dents ! 5 communiqués à LIRE pour se préparer à une MOBILISATION d'ampleur à la rentrée !
- FO 56
- 17 juil.
- 8 min de lecture

Communiqué de la confédération FO
Donnant-donnant : pas pour tous !
Pas pour les travailleurs, pas pour les plus précaires, pas pour les retraités, pas pour les assurés sociaux.
Pour les travailleurs : deux jours fériés de moins, remise en cause de la 5e semaine de congés payés ;
Pour les plus précaires : année blanche donc pas de revalorisation et allocation sociale unifiée (baisse des droits) ;
Pour les retraités : année blanche, pas de revalorisation, fin de l’abattement des 10% d’impôts ;
Pour les assurés sociaux : plafond de déremboursement passe à 100 euros, affections de longue durée remises en cause, arrêts de travail et indemnités journalières plus contrôlés, … ;
Moins de fonctionnaires, moins de services publics.
Aux chiffres, on leur fait dire ce que l’on veut.
En 2023, 2024 et 2025, les retraites ne contribuent pas au déficit de la France. Les régimes sont équilibrés.
En 2019, l’assurance maladie est équilibrée.
Sur l’assurance chômage, toutes les études de l’Unédic démontrent que la baisse de l’indemnisation n’a aucun effet sur le retour à l’emploi. Les droits ont déjà baissé de moitié pour tout le monde. C’est la contracyclicité à l’envers malgré tous les plans sociaux annoncés.
Par contre, pour les entreprises ou les plus riches, rien de chiffré. C’est le donnant-donnant version exécutif.
Pour FO, la rigueur et l’austérité c’est non ! La facture du quoi qu’il en coûte ne doit pas peser sur les travailleurs. Nous solliciterons les autres organisations syndicales pour une riposte à la hauteur des attaques.
Secrétaire général de Force Ouvrière
Le Secrétaire général de la Confédération la représente et en est le porte-parole. Il assure la coordination du bureau confédéral et la mise en œuvre des orientations décidées par les instances confédérales.
Communiqué FO FGF
FONCTION PUBLIC
PLF 2026 : Un coup mortel porté à la Fonction publique
Le Premier ministre François BAYROU a présenté les orientations du Gouvernement pour les projets de loi de finances et de financement de la Sécurité sociale. L’austérité à la sauce béarnaise est encore plus indigeste que celle de ses prédécesseurs. Une fois de plus, les salariés doivent payer l’addition.
Supprimer deux jours fériés pour soi-disant produire plus. Pour la Fonction publique, produire est un non-sens.
Une année blanche qui aura pour conséquence le gel des prestations sociales, des salaires avec la reconduction du budget 2025. Cela signifie que tous les Français et donc les agents publics auront une baisse avérée de leur pouvoir d’achat par la hausse de l’inflation. Pour les fonctionnaires, gel du point d’indice pour la troisième année consécutive et aucune mesure catégorielle.
Trois mille postes supprimés dans la Fonction publique de l’État dès 2026. Pire à partir de 2027, ce serait le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite. Dans la seule Fonction publique de l’État, il y a eu 70,2 mille départs en retraite en 2022.
Ne pas remplacer un agent sur trois équivaut à 23,4 mille suppressions de postes : une saignée sans précédent !
Les barèmes de l’impôt sur le revenu et de la CSG seront maintenus au niveau de 2025 ce qui reviendra à une augmentation de l’impôt pour ceux qui changent de tranche ou entreront dans le paiement de l’impôt.
Enfin, le doublement des franchises médicales paupériserait un peu plus les salariés et agents publics.
En résumé, pour les fonctionnaires et agents publics : gel des salaires et du point d’indice pour la 3e année consécutive ; pas de mesures catégorielles ; 3 000 suppressions de postes en 2026 ce qui signifie surcharge de travail et dégradation des conditions de travail. À partir de 2027 des dizaines de milliers de suppressions de postes ; 2 jours fériés en moins ; et toujours une grille indiciaire Smicardisée et 10 % de réduction de la rémunération en cas d’arrêt maladie ; fermeture d’agence avec 1500 suppressions de postes.
La FGF-FO a pour mandat de préparer la mobilisation pour la rentrée de septembre.
Elle le fera en coordination avec l’ensemble de ses structures et la Confédération FO.
La violence des attaques du Gouvernement nécessite un rapport de force à la hauteur et une grève dans la durée pour gagner.
Fonctionnaires
Communiqué de la FNEC FO
ENSEIGNEMENT
Non aux 44 milliards d’économies ! A bas le budget de guerre Macron-Bayrou !
Mardi 15 juillet, le premier ministre Bayrou a fait ses annonces pour le projet de budget 2026. C’est une déclaration de guerre contre l’ensemble des salariés, des chômeurs et des retraités.
43,8 milliards d’euros : une saignée d’une brutalité inouïe
Parmi les principales mesures contenues dans ce plan d’économies : suppressions de 3 000 postes de fonctionnaires, 1 500 suppressions chez les opérateurs, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite, suppression des « agences improductives », gel du point d’indice et de toutes les prestations sociales, suppression de deux jours fériés (Pâques et le 8 mai), remise en cause des affections de longue durée (ALD), remise en cause des arrêts maladie, fin de l’abattement de 10% pour les retraités, nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage et du droit du travail, remise en cause du financement de la Sécurité sociale par les cotisations, ordonnances de « simplification » pour déréglementer et faire baisser le coût du travail…
Un plan social massif dans la Fonction publique
Avec le non-remplacement d’un départ en retraite sur trois, on peut s’attendre à 50 000 départs non-remplacés par an dans l’ensemble de la Fonction publique, plus de 20 000 dans la Fonction publique d’État ! Alors que l’Ecole et l’Université manquent déjà de tout, cela ne fera qu’aggraver les destructions déjà décidées pour la rentrée 2025 : 5 000 fermetures de classes, baisses de dotations horaires, des milliers de contractuels licenciés, des milliers de collégiens sans place au lycée, 100 000 bacheliers et étudiants sans affectation à l’Université… « L’année blanche » dans les services publics, cela signifie aussi de nouveaux coups de rabots comme on a pu le voir ces dernières années, quand les ministres n’ont pas hésité à puiser dans les fonds sociaux, les frais de déplacements, la formation… Cela signifie encore moins de médecine scolaire, moins de remplaçants, plus de précarité pour les AESH et les AED…
De l’argent pour l’Ecole, pour les services publics, pas pour la guerre !
Dans le même temps, Macron appelle à accélérer « l’effort de guerre » avec une hausse considérable des dépenses militaires (+ 6,5 milliards). Alors que le taux de pauvreté n’a cessé d’augmenter ces dernières années, le gouvernement a décidé de préserver les plus riches et les grandes entreprises qui peuvent continuer à empocher des centaines de milliards d’euros d’aide publique et bénéficier d’exonérations de cotisations…
Avec sa Confédération, la FNEC FP-FO réaffirme : « la rigueur et l’austérité c’est non ! La facture du quoi qu’il en coûte ne doit pas peser sur les travailleurs. »
FO mettra tout en oeuvre pour mettre en échec ce plan brutal qui vise les conquêtes sociales, le niveau des salaires, prestations sociales et pensions du plus grand nombre.
La Confédération FO s’adresse aux autres organisations syndicales pour une riposte à la hauteur des attaques. En lien avec l’interprofessionnel, la FNEC FP-FO propose aux fédérations de l’Education nationale l’action commune dès la rentrée. Un préavis de grève a été déposé.
Enseignement, Culture et Formation professionnelle
Communiqué SPS
SANTE
Déjà à l’agonie, l’hôpital est achevé par les mesures austéritaires du gouvernement Macron / Bayrou !
Alors que l’hôpital public accuse un déficit de plus 3,4 milliards d’euros en 2024, que des injonctions de redressement budgétaire ont été envoyées à l’ensemble des ARS par la circulaire du 23 avril 2025, rappelant l’objectif de maîtrise et de réduction de la dette publique imposant un pilotage renforcé de l’exécution des dépenses dans le secteur de la santé, le premier Ministre François Bayrou vient parachever par ces mesures anti-sociales, l’écroulement de notre modèle social et notamment celui de la Fonction Publique Hospitalière.
La cure d’austérité imposée entraînera des conséquences graves dont la perte de chance sur les patients ou futurs patients de l’hôpital. Ces mesures délétères ne règleront en rien la pénurie médicale et paramédicale, les attentes aux urgences, ou les délais pour obtenir une consultation, etc... Quant aux conditions de travail des hospitaliers, elles vont se dégrader davantage car les usagers risquent de faire payer leur prise en charge dégradée par de l’agressivité supplémentaire. À cela s’ajoutent un nouveau gel des salaires, un blocage des embauches, et désormais deux jours de travail gratuit supplémentaires, du fait de la suppression de deux jours fériés. Les applaudissements adressés aux hospitaliers et les promesses faites de renforcement du service public pendant la crise sanitaire, sont passés aux oubliettes !
De plus, la révision des affections de longues durée (ALD) et la franchise médicale dont le plafond sera porté de 50 à 100 €, affaibliront le pouvoir d’achat des hospitaliers par l’augmentation des cotisations qu’induiront ces mesures sur les complémentaires santé. Ce même ministre de la Santé n’est même pas capable de lancer une négociation sur la protection sociale complémentaire pour les agents hospitaliers alors que la date butoir de sa mise en place est fixée par ordonnance au 1er janvier 2026 !
La coupe est pleine pour les hospitaliers, c’est pourquoi la Fédération FO des agents des services publics et de santé, consultera l’ensemble de ses instances pour préparer une riposte d’ampleur face à un gouvernement qui s’attaque en priorité aux plus faibles !
Services publics et de Santé
communiqué UDR
RETRAITES
Annonces Bayrou : Les retraités ne sont ni des nantis, ni des vaches à lait
Mardi 15 juillet le 1er ministre, M Bayrou, a annoncé les mesures que son gouvernement entendait prendre pour économiser 43,8 milliards d’euros dans le budget 2026.
D’entrée, il a annoncé « ne pas vouloir dépenser à l’euro près plus en 2026 qu’en 2025, à l’exception de l’augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées. »
Il a ensuite décliné son programme en proposant notamment : Une année blanche pour les prestations sociales, les pensions de retraite et le barème des impôts La suppression de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités et son remplacement par un plafond de 2000 € par an La remise en cause de la prise en charge à 100% des Affections Longue Durée (ALD) Le doublement du plafond des franchises médicales qui passeraient de 50 à 100 € Le non-remplacement d’1 fonctionnaire sur 3…
Autant de mesures dont les premières victimes seront les travailleurs , à commencer par les retraités qui verront à nouveau leur pouvoir d’achat reculer…
Et comme si cela ne suffisait pas, la Banque de France vient de proposer d’abaisser le taux d’intérêt du Livret A à 1,7% au 1er août contre 2,4% actuellement.
Toutes ces mesures sont une véritable déclaration de guerre contre la population laborieuse, actifs, chômeurs et retraités !
Avec la Confédération Force Ouvrière nous disons :
« Pour FO, la rigueur et l’austérité c’est Non ! La facture du quoi qu’il en coûte ne doit pas peser sur les travailleurs ! »
Avec la Confédération, il faut une riposte à la hauteur des attaques !
Aussi, pour préparer cette riposte, l’UCR FO invite toutes ses structures à amplifier la signature de la pétition revendiquant :
Non à une nouvelle année blanche, revalorisation de toutes les pensions !
Non à la suppression de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités,
Non à l’augmentation de la CSG !
Les retraités ne sont ni des nantis, ni des vaches à lait
L’Union Confédérale des Retraités Force Ouvrière rassemble tous les adhérents FO retraités des secteurs privé et public et nationalisé.

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