🔴JOURNAL OCTOBRE 2025 FO56

FO 56
3 nov.
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Dernière mise à jour : 5 nov.

EDITO de PIERRICK SIMON

COMBATTRE L’AUSTÉRITÉ, DÉFENDRE LA SÉCU

En cette période d’instabilité politique où la durée de vie des gouvernements se compte en heure, ou celle des premiers ministre se compte en jour, il me parait essentiel de revenir aux fondamentaux et plus que jamais rappeler nos revendications :

En premier lieu celle d’une augmentation généralisée des salaires, traitements, retraites, pensions, minimas sociaux. Dans l’excellent document confédéral consacré à la sécu, publié page 4 et 5 de ce numéro des Nouvelles Syndicales, on apprend que le déficit de la branche famille est la résultante du versement de la prime d’activité. En d’autres termes ce sont une partie de nos cotisations sociales et de nos impôts (CSG, RDS) qui servent, dans un effort de solidarité à palier la faiblesse des salaires. Une véritable augmentation des salaires, un véritable « coup de pouce « au SMIC comme nous le revendiquons, mettrait fin à ce déficit.

En second lieu, l’arrêt des exonérations de cotisation sociales patronales. Le montant de ces exonérations est estimé pour 2024 est de 80 milliards alors que le déficit de la branche maladie est estimé à 16 milliards pour la même année.

Mettre fin à ces exonérations permet trait le rétablissement de l’équilibre budgétaire de la sécu, éviterait les me sures de déremboursement annoncées dans le cadre du plan Bayrou, permettrait d’annuler celles passées, de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein après 37,5 années de cotisations sociales.

CONTRAIREMENT À LA CFDT, NOUS N’AVONS PAS RENONCÉ À COMBATTRE LA RETRAITE À 64 ANS !

Lutter contre l’austérité et ses conséquences, c’est aussi défendre la sécu, conquête sociale majeure pour les travailleurs. Peut-être est-ce, parce que nous sommes à l’origine de cette conquête, au travers du formidable travail accompli par nos camarades Georges Buisson et Alexandre Parodi que nous sommes viscéralement attachés à cette institution ? Refuser les politiques d’austérité, défendre la sécu ne pourra se faire qu’au travers de la grève reconductible et non celle saute mouton. La grève ne se décrète pas. Elle se prépare. C’est pourquoi je vous in vite partout où cela est possible de discuter avec vos collègues, camarades de cette question. Comme le disait Marc Blondel «La sécu vaut bien une grève (générale)» . Plus que jamais ces propos sont d’actualité. L’absence de premier ministre ne doit pas nous faire oublier le projet de Macron :