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🔴PORTRAITS & PROJET DE RESOLUTION XXXIIème CONGRES FORCE OUVRIERE 56 le 13 JUIN 2025 A LORIENT

  • Photo du rédacteur: FO 56
    FO 56
  • 30 juin
  • 14 min de lecture

Ni concorde, ni conclave !

Réuni le 13 juin 2025 à Lorient, le XXXIIème congrès de l’Union Départementale des Syndicats FORCE OUVRIERE du Morbihan affirme que le principal préalable à l’action syndicale repose sur la liberté et l’indépendance syndicale.


(portraits de ©Trissoute sur instagram)


C’est pourquoi, il réaffirme son attachement à la Charte d’Amiens de 1906. Notre indépendance totale vis-à-vis de l’État, du patronat, des partis politiques, des religions, et des sectes philosophiques exige l’abrogation des lois dites de représentativité.


Ces lois constituent une atteinte à la liberté syndicale et de négociation, ainsi qu’à la hiérarchie des normes et du principe de faveur, pilier de notre édifice républicain en matière sociale.


Cette indépendance implique qu’il ne saurait y avoir d’expression commune avec le patronat sur des questions liées à l’environnement socio-politique. Le congrès fait sienne la motion de la CA de l‘UD FO 56 du 19 décembre 2024, qui réaffirme son opposition à tout pacte avec les organisations patronales quelle qu’en soit la forme.


Pour les mêmes raisons, le congrès condamne toutes les mesures visant à affaiblir le mouvement syndical, il exige l’abrogation des ordonnances Macron, (notamment le barème d'indemnisation en cas de licenciement), de la loi travail et de la loi de transformation de la fonction publique qui réduisent le rôle et le nombre de représentants du personnel avec la mise en place des CSE dans le privé et des CTA et CST dans le public et le nombre des mandats. Cette fusion CE/DP/CHSCT affaiblit l'action collective qu'est l'action syndicale.


Le congrès s'oppose à toute individualisation des rémunérations qui conduit inévitablement à des inégalités professionnelles, et aggrave les différences de salaire entre les femmes et les hommes et revendique l’application effective des lois sur l’égalité salariale (la première remonte à 1972).


Le congrès revendique le droit légitime pour tout travailleur de pouvoir concilier sa vie professionnelle et sa vie familiale ou personnelle. C’est pourquoi le congrès s'inscrit pleinement dans la lutte contre le harcèlement moral et sexuel exacerbé par le lien de subordination. Le congrès se félicite des actions menées au sein de l’Union Départementale pour faire reconnaître ces situations en maladie professionnelle ou accident du travail. Le congrès dénonce et condamne toutes les formes de discrimination, toute forme de violence ayant pour conséquence de porter atteinte aux libertés et intérêts matériels et moraux des travailleurs.


Le congrès condamne toutes les formes de racisme, il rejette tout discours de haine et rappelle les fondements du pacte républicain : Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité.


Le congrès dénonce la criminalisation des actes revendicatifs et demande la libération de tous les prisonniers politiques.


L’UNITE DES TRAVAILLEURS FERA LA PAIX DANS LE MONDE


Indéfectiblement attaché à la liberté, le congrès apporte son soutien aux peuples qui se battent pour défendre la leur. Le congrès condamne avec la plus grande fermeté le génocide en cours à Gaza et exige l’arrêt des hostilités. Dans la continuité des combats pour la paix, contre toutes les guerres et la défense des droits humains, le congrès se tient aux côtés des travailleurs qui perdent la vie tous les jours au front. Le congrès ne se tient pas du côté des pourvoyeurs de guerre ni de ceux qui remettent en cause leurs libertés, en particulier celle d’avoir des syndicats libres et indépendants.

Le congrès rappelle que la revendication « Pain, Paix et Liberté » est plus que jamais d’actualité.

Le congrès dit non à la dissolution notamment, de l’association Urgence Palestine.


LES SALARIES N’ONT PAS A SUBIR LES POLITIQUES D’AUSTERITE


Le congrès dénonce et s’oppose aux politiques d’austérité dont la seule finalité est de donner encore plus à ceux qui sont les plus aisés. Le congrès affirme qu'il est possible de modifier la répartition de la plus-value à la faveur du salariat. Le congrès considère que les augmentations, certes trop parcellaires, obtenues notamment dans la fonction publique hospitalière et le secteur médico-social ne sont qu'un début. Il souligne que la faiblesse des salaires concerne l'ensemble des salariés.


Il fait sienne les revendications avancées lors des CCN de FO, à savoir un SMIC à hauteur de 80 % du salaire médian soit 1765 euros net et une augmentation générale des salaires, pensions, retraites et minimas sociaux. Le congrès revendique le rattrapage de perte du pouvoir d'achat pour les fonctionnaires et pour les employés des entreprises remplissant des missions de services publics (CPAM, CAF, URSSAF, France Travail…) bloqué depuis 2010.


Le congrès revendique, pour le privé, la transformation en CDI et à temps plein de tous les salariés employés à temps partiel et intérim subits. Le congrès revendique une rémunération en adéquation avec leurs conditions de travail pour tous les salariés et particulièrement pour ceux de l'agroalimentaire, de la grande distribution, du transport, des services à la personne et des emplois de la famille.


Pour les entreprises de NETTOYAGE/PROPRETE,


le congrès revendique la prise en charge réelle des frais liés aux trajets domicile/travail entre deux vacations et entre deux sites. Malgré l'augmentation de l'indemnité, le montant remboursé est insuffisant pour couvrir les frais de véhicule comprenant le carburant, l'entretien et l'assurance... Le congrès exige, pour tous les salariés concernés de ce secteur :


- l'augmentation de la prime de fin d'année à hauteur du 13ème mois obtenu pour les ETAM.


DÉFENDRE LES SERVICES PUBLICS, C’EST DEFENDRE LA REPUBLIQUE !


Fermetures de lits, de services hospitaliers, de classes, d'établissements scolaires, de services, d’agences d’accueil des assurés sociaux, d'allocataires et des cotisants: la pénurie engendrée par la baisse de moyen touche toute la fonction publique et les services au public.


Le congrès exige de l’État, des collectivités publiques, des organismes sociaux, les moyens indispensables aux missions publiques et les recrutements statutaires nécessaires à leurs mises en œuvre. Le congrès considère que défendre les salariés du secteur public mais aussi ceux des institutions sous tutelle de l'État c'est aussi défendre le service rendu de manière égalitaire à tous les citoyens, quel que soit l’endroit où il réside sur le territoire du Morbihan.


Le congrès s'oppose à la liquidation des services publics et réaffirme sa volonté de défendre les garanties statutaires des fonctionnaires des trois versants de la fonction publique ainsi que le code des pensions civiles et militaires.


A l'instar de Claire HEDON, défenseure des droits, le congrès dénonce la numérisation systématique des services publics et une fracture numérique qui ont pour conséquence de priver nombre d'usagers de leurs droits. Il s'agit là, d'une maltraitance institutionnelle.


Le congrès dénonce une politique gouvernementale contre les services publics qui conduit à des milliers de suppressions d'emplois ainsi qu'un transfert de la masse salariale des agents vers les collectivités.

Ces politiques engendrent une dégradation du service rendu, et des difficultés d'accès pour les usagers aux différentes agences, en particulier en zone rurale. C'est la fin du service de proximité que les Maisons France Services n’ont en aucun cas résolu.


DEFENSE DE L'ECOLE LAÏQUE ET REPUBLICAINE DEFENSE DES DIPLÔMES NATIONAUX


Le XXXIIème congrès de l'UD FO 56 se prononce pour le strict respect de la laïcité institutionnelle, de la loi de 1905, seule loi protectrice notamment de l'école républicaine. Il revendique l’abrogation des lois Marie, Béranger, Debré, Guermeur. Le congrès dénonce le versement de millions d’euros par le conseil régional de Bretagne et le conseil départemental du Morbihan à l’enseignement privé.


Le congrès réaffirme le principe :


« À école publique, argent public, à école privée argent privé ».

Le XXXIIème congrès de l'UD FO 56 entend défendre l'école publique et laïque de la maternelle à l’université. Il rappelle que l'école doit permettre une réelle émancipation de la jeunesse. L'accessibilité de l'école doit être gratuite à tous les élèves quelle que soit la situation des parents afin de dispenser une instruction de qualité et donner la même chance à tous. Le ministère de l'éducation nationale doit mettre en place les moyens nécessaires en matière de personnels, enseignants et autres : infirmiers, médecins scolaires, documentalistes, psychologues, assistants sociaux, conseillers d’orientation, surveillants... de locaux adaptés.


Le congrès exige une augmentation conséquente du nombre de postes d'AESH, AED, ATSEM, dans l'intérêt des élèves et revendique la reconnaissance de la pénibilité de leur métier et un véritable déroulement de carrière avec une grille indiciaire de catégorie B.


Le congrès revendique le retour du baccalauréat comme examen national avec des épreuves terminales nationales et anonymes, donc l'abrogation de la réforme Blanquer du BAC. Les diplômes nationaux, notamment ceux de la formation professionnelle (CAP, BEP, BAC PRO…) sont une référence ou une base dans de nombreuses conventions collectives. Les supprimer viendrait à permettre au patronat de baisser les salaires.


Le congrès refuse toute précarisation de la jeunesse, il revendique donc non seulement la gratuité de l'instruction mais l'attribution de bourses et d'allocations d’étude correspondant aux besoins réels des étudiants. Le congrès revendique des moyens pour l’Université afin d’accueillir dignement notre jeunesse.


Le congrès dénonce le recours abusif aux stages en milieu professionnel au détriment de la formation initiale, par ailleurs, le plus souvent non rémunérés.


L'Education Nationale doit mettre fin à toutes les suppressions de postes, fermetures de classes et répondre aux besoins nécessaires. Le congrès demande la titularisation immédiate de tous les contractuels, AED, AES pour un vrai statut, un vrai salaire.


Le congrès condamne la sélection à l'entrée à l'université et celle pour l'accès au MASTER.


Le congrès revendique l'abrogation de PARCOURSUP et MASTERSUP dispositifs de sélection anxiogène s’il en est, pour les jeunes et leur famille. Le congrès revendique la construction d’un collège public à Guidel, seule commune de France de plus 10 000 habitants à en être privée.


PROTECTION SOCIALE : LONGUE VIE A LA SECURITE SOCIALE


Depuis 80 ans, et malgré les coups qui lui ont été portés pour anéantir ses garanties, la Sécurité Sociale est toujours là pour protéger les travailleurs.

Le congrès réitère son attachement à une protection sociale fondée sur les cotisations sociales. Il refuse toute tentative de lier le financement de la protection sociale à la notion de compétitivité des entreprises. Le congrès condamne l’attribution des aides publiques distribuées aux entreprises sans ciblage, sans contrôle. Il rappelle son opposition à toutes formes d’exonération de cotisations sociales qui mettent à mal la notion de salaire différé, affaiblissant ainsi le financement de la Sécurité Sociale.


La Sécurité Sociale de 1945 est le seul modèle social qui permet aux salariés et à leur famille d’être solidairement couverts contre tous les aléas de la vie, de bénéficier de prestations d’assurance et non d’assistance, et d’assurer le paritarisme dans sa gestion.

Rappelant qu’une cotisation ouvre des droits alors qu’un impôt impose des devoirs, le congrès s’oppose à la fiscalisation de la Sécurité Sociale opérée par les lois de finances successives.


Les COG (Contrats d'Objectifs et de Gestion) conclus entre l’État et les Caisses Nationales imposent aux différents d'organismes de Sécurité Sociale les décisions du gouvernement. Ces directives visent à opérer des économies drastiques sur les emplois, les salaires et le service rendu. La loi de financement de la Sécurité Sociale génère des déremboursements de médicaments, des suppressions de prises en charge de certains soins pour arriver aux économies décidées préalablement par le gouvernement.


Le congrès s'oppose à toutes les diminutions/suppressions de remboursements, à toutes remises en cause des prises en charges de soins. Il condamne les participations financières imposées aux malades les privant, dans certains cas, d'accès aux soins. Le congrès exige la réouverture des lits qui ont été fermés depuis des décennies dans les hôpitaux, conduisant à la situation catastrophique de prise en charge notamment pendant la pandémie du COVID.


Rappelons que c'est la Sécurité Sociale qui finance l'hôpital public avec l'argent des salariés. Le congrès s’oppose au recours institutionnel de médecins intérimaires à l’hôpital public qui se substituent aux postes de médecins hospitaliers.


Le transfert de la dette sociale à la CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale), de 136 milliards d’euros conduit à faire supporter l’essentiel du coût des mesures prises pour faire face à la crise sanitaire, sur les salariés et retraités via la prolongation de la CRDS (Contribution au Remboursement de la Dette Sociale), jusqu’en 2033 ; alors qu’elle devait s’éteindre en 2024 avec les prélèvements qui l’alimentent.


Le congrès exige l’arrêt de la CSG, qui est un impôt, pour remettre les cotisations sociales au cœur du système de protection sociale collective.


FO revendique la gestion paritaire par des représentants de syndicats de salariés et des représentants patronaux. Si le congrès refuse toute forme de fiscalisation de la Sécurité Sociale, il s'oppose tout aussi fermement à la privatisation de celle-ci. Livrer la Sécurité Sociale aux assurances privées reviendrait à accepter de renoncer au principe fondateur d'égalité et de solidarité : « cotiser selon ses moyens et se soigner selon ses besoins ».


La santé ne peut être considérée comme une marchandise devant rapporter de l'argent à un quelconque financier.

Dans la branche « famille » de la Sécurité Sociale, le congrès dénonce l'attaque contre les familles et la jeunesse en matière de prestations familiales, d'allocations logement, la non création de crèches publiques au profit de crèches privées échappant à tout contrôle. Le congrès dénonce la volonté des gouvernements successifs de faire des économies sur les dépenses immobilières des organismes sociaux éloignant ainsi l’usager du service.


Le congrès s’oppose à toute tentative de rapprochement du régime général avec la MSA (Mutualité Sociale Agricole) ainsi qu'une fusion entre les CAF et les CPAM. Intégrer la MSA au régime général aurait un impact conséquent sur les prestations versées mais également sur l'emploi dans ces 2 organismes.


Le XXXIIème congrès se déclare fortement opposé à cette directive qui remettrait en cause l'intégralité des régimes de protection sociale.


Il interpelle la confédération sur les conséquences d'un régime unique avec des prestations revues à la baisse. C'est la destruction programmée de la Sécurité Sociale de 1945 dont la Cgt-FORCE OUVRIERE est à l'origine.


Le XXXIIème congrès ne fait aucune confiance à ceux qui ont institué le numérus clausus dans les facultés de médecine, qui ont détruit les plannings familiaux, qui réduisent le nombre de cabinets de gynécologie pour résoudre le problème des déserts médicaux qu’ils ont eux même contribué à créer, en prétendant recourir à de simples mesures de coercition pour l’installation de jeunes médecins.


Le congrès s’oppose à la fermeture annoncée pour l’été de 30 lits à l’Hôpital d’Auray et demande le maintien des lits, des services d’urgence à Pontivy, Loudéac, Carhaix.


Le congrès revendique la suppression des parkings payants au sein des hôpitaux.


RETRAITES


Considérant que, malgré des déclarations volontairement alarmistes, les conditions sont réunies : PIB en constante augmentation, dividendes distribués aux actionnaires battant chaque année des records,


le congrès revendique un retour à la retraite à taux plein à 60 ans après 37,5 années de cotisation.


Il exige le retrait définitif de la contre-réforme Borne-Macron des retraites. Le congrès revendique le maintien du régime général et des régimes particuliers, ainsi que celui du Code des pensions civiles et militaires.


Le congrès revendique le retour des calculs du montant des retraites sur les 10 meilleures années et les 6 derniers mois pour la fonction publique.


Le congrès se prononce contre tout système universel par points qui conduirait incontestablement à dégrader les droits existants.


Les retraités exigent :
• L’abrogation des mesures fiscales régressives prises ces dernières années,
• L’annulation de la hausse de 25% de la CSG
• L’alignement des pensions sur l'inflation,
• Le maintien en l'état des pensions de réversion,
• Le maintien des 10% d’abattement octroyés sur les pensions afin de limiter le différentiel entre salaire et retraite,
• Le maintien de l’avantage fiscal pour les assistants familiaux et maternels. Le congrès réaffirme que les revendications sur les pensions de retraites concernent autant les fonctionnaires en activité que les fonctionnaires retraités. Il dénonce la stigmatisation des retraités visant à les présenter comme des privilégiés, et à créer une division entre actifs et pensionnés, afin de rompre la solidarité indispensable dans la défense de leurs intérêts communs.

Le congrès réfute l'argument gouvernemental selon lequel un système par points serait plus juste. Une telle réforme est incompatible avec une fonction publique de carrière et constituerait une atteinte irréversible au statut général.


La retraite ne doit pas être une variable économique du budget de l’État, elle n'est pas non plus une prestation sociale.


Le congrès se félicite que la mobilisation de 2019-2020 contre la réforme systémique ait contraint le gouvernement à suspendre la mise en place de son projet, de celles de 2023 contre la réforme Borne et de la sortie de FO du simulacre de négociations sur les retraités baptisées « Conclave ».


ASSURANCE CHOMAGE – FRANCE TRAVAIL


Le congrès dénonce les contre-réformes du régime d’Assurance chômage du gouvernement, qui se traduisent par un durcissement des règles d’indemnisation pour les chômeurs. Une contrepartie, sous forme de bonus-malus de cotisations sur les contrats précaires devait être instaurée. Celle-ci est reportée aux calendes grecques. Par ailleurs, cette réforme continue de remettre en cause le paritarisme au sein de France Travail.


Le congrès revendique l’abrogation de la loi dite de plein emploi dont l’objet est de contraindre les privés d’emploi à accepter n’importe quel poste de travail.


Le congrès sera vigilant quant à l’imposition aux bénéficiaires du RSA d’un travail gratuit obligatoire, aux atteintes au droit du travail que cette mesure constitue.


Le congrès exige le rétablissement des droits des travailleurs privés d’emploi et une réelle surcotisation des employeurs recourant de manière abusive et systématique aux CDD, missions d'intérim et autres pseudos stages.


Le XXXIIème congrès rappelle que les salariés privés d'emploi le sont :


- parce qu'ils sont licenciés contre leur volonté par des employeurs,

- parce que ces mêmes employeurs embauchent essentiellement en CDD (plus des 2/3 des embauches) et pour la grande majorité de très courte durée (moins d'un mois). Il est, par conséquent, inadmissible de faire porter la responsabilité de cette situation de privation d'emploi sur les demandeurs d'emploi et de les sanctionner financièrement alors que les employeurs ne sont pas pénalisés.


Le congrès revendique la titularisation de tous les emplois précaires dans France Travail, la stricte limitation des contacts avec les ayants-droits en mode « dématérialisé » et le recrutement en CDI en réponse aux besoins d'un service de qualité pour les ayants-droits.


PRÉPARATION DU RAPPORT DE FORCE

INTERPROFESSIONNEL POUR FAIRE ABOUTIR LES REVENDICATIONS


Le congrès considère que ni les salariés ni leurs organisations syndicales ne peuvent accepter que les emplois, les salaires et les garanties collectives soient systématiquement sacrifiés au motif de l’équilibre budgétaire, pendant que des milliards d’euros sont déversés dans une économie d’armement.


De même, les salariés et leurs organisations syndicales ne peuvent accepter que le gouvernement persiste dans sa volonté de réformer les systèmes de retraites et de d’assurance chômage sur le dos des ayants droits.


Le congrès considère que l’heure est à la préparation urgente du rapport de force interprofessionnel.


Le XXXIIème congrès réaffirme que la lutte pour les revendications demeure le moteur du progrès, et que la négociation et l’action passent par l’établissement du rapport de force.

Déterminé à défendre les droits et garanties des salariés, le congrès appelle à combattre les contre-réformes destructrices de droits sociaux et à amplifier la mobilisation interprofessionnelle comme nous l’avons déjà fait, entre autres en 2023.


A cette fin, le XXXIIème congrès appelle l’ensemble des structures, syndicats et sections syndicales FO à réunir leurs instances et leurs adhérents, à tenir les salariés le plus largement informés, en allant à leur rencontre, en les réunissant, en établissant avec eux les cahiers de revendications, à les faire connaître et à les porter avec détermination auprès de leurs interlocuteurs sociaux.


Le congrès appelle l'ensemble des syndicats adhérents à l'UD FO du Morbihan à amplifier la résistance dans leur entreprise et établissement public par une syndicalisation forte. Il appelle tous les militants et adhérents partant en retraite à rejoindre les rangs de l’UDR FO 56 afin de renforcer le combat pour les revendications spécifiques des retraités.


Le congrès appelle toutes ses structures, quel que soit leur fédération, et tous les syndicats à préparer une riposte forte, à la hauteur des attaques faites contre les travailleurs. Cela passe à tous les niveaux par la recherche de l’unité avec les autres organisations syndicales dès lors que les revendications sont clairement établies et acceptées. Avec le souci permanent de contribuer à « la coordination des efforts ouvriers », comme l’affirmait la Charte d’Amiens. Le congrès considère que les mouvements de grève et les manifestations chacun de son côté, les journées d’action à répétition, ont montré que cela n’est pas la solution pour gagner !


Le congrès rappelle ses principales revendications :


• Augmentation Générale des Salaires, des Retraites, des Pensions et des Minimas Sociaux,

• Défense de tous les Services Publics et Renationalisation de tous ceux qui ont été privatisés, et Contre l'ouverture à la Concurrence,

• Abrogation des contre-réformes de l'Assurance Chômage,

• Retour à la Sécurité Sociale de 1945, celle qui prenait en charge les malades du début de la maladie jusqu'à la guérison,

• Maintien et rétablissement de tous les Régimes de Retraite, du Code des Pensions civiles et militaires et des Régimes Spéciaux,

• Refus du recul de l'âge du Départ à la Retraite, pour un retour à la retraite à 60 ans à taux plein après 37,5 années de cotisations, calculée sur les 10 meilleures années et les 6 derniers mois pour la fonction publique. • Non aux réformes destructrices de l’Ecole de la République. Fonds publics pour l’école publique, fonds privés pour l’école privée.

• Un véritable statut pour les AESH et AED,

• Défense de tous les Statuts des Fonctionnaires,

• Abrogation de toutes les lois et mesures liberticides (loi Sécurité Globale, Loi immigration...), • Exige les moyens et les effectifs nécessaires à l'Hôpital Public pour assurer un service de qualité, l'arrêt des suppressions de lits, des fermetures de services et d'hôpitaux ou leur regroupement,

• Revendique la prise en charge au titre des pathologies professionnelles les risques psychosociaux,

• Contre la Casse des Conventions Collectives Nationales dans le secteur Privé notamment dans le secteur médico-social en grand danger,

• Exprime sa volonté de déclarer la guerre à la guerre qu’elle soit économique ou sociale et d’œuvrer pour la paix.


TOUS ENSEMBLE POUR RESISTER, REVENDIQUER, RECONQUERIR !


Adoptée à la majorité

(3 voix contre – 10 abstentions)

FO56

FO56


📱02 97 37 66 10

📍3 Boulevard Cosmao Dumanoir 56100 Lorient

⌚ du Lundi au vendredi de 09:00 à 12:00 de 13:30 à 17:30

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