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FO 56
17 juin
3 min de lecture

Au cours des an nées 2022 – 2025, cette mandature s’est caractérisée par :

La réitération, en 2023, par Emmanuel Macron de réformer le système des retraites.

Pour mémoire, celui-ci avait déjà tenté une opération analogue en 2019 en voulant instaurer un système de retraite par points ou notionnel. La résistance de FO, la CGT, la FSU, Solidaires et l’arrivée du covid et des mesures liberticides en découlant ont eu raison de ce projet. Ce projet était soutenu par la CFDT. Cette revendication de mise en place d’un système de retraite par points et ou par capitalisation est toujours d’actualité pour la CFDT. C’est ce qui explique la poursuite de sa participa t ion au conclave voulu par Bayrou.

En 2023, malgré les 14 journées de grève et de manifestations interprofessionnelles, malgré une forte mobilisation de nos militants lors d’actions en amont ou en marge des manifestations interprofessionnelles, le gouvernement Borne, en utilisant l’article 49-3 de la constitution a porté l’âge de la retraite à 64 ans.

Pour FO Morbihan, cette décision est inacceptable. Nous continuons de porter la revendication d’un retour à la retraite à 60 ans à taux plein après 37.5 années de cotisation. En 1945 lors de la création de la sécurité sociale, dont nous célébrons les 80 ans cette année, le Produit Intérieur Brut (PIB – richesse produite) était de 10 milliards.

En 1982, lors de l’instauration de la retraite à 60 ans le PIB était de 591 milliards. En 2024, celui-ci était de 3000 milliards. Comment expliqué que dans un pays qui produit de plus en plus de richesses, la protection sociale collective soit contestée, attaquée, remise en cause ?

Parmi les actions marquantes de cette mandature,

il nous faut retenir le combat judiciaire mené contre l’accord GEPP de Chez Yves Rocher. Cet accord signé par la CFE-CGC et la CFTC (syndicats majoritaires au sein de l’UES Yves Rocher) prévoyait la suppression de 300 emplois et la fermeture de l’usine de Ploërmel.

Notre combat judiciaire a permis dans un premier temps de faire annuler le premier accord GEPP et d’obliger le groupe Yves Rocher à vendre l’usine de Ploërmel plutôt que de la fermer. Sa vente à Arcade Beauty, groupe américain, a permis de sauver 68 emplois. 5 Les salariés d’Yves rocher ayant choisi de faire de la CFE-CGC et La CFTC les syndicats majoritaires au sein de cette entreprise, nous n’avons pas pu nous opposer au second accord GEPP qui est similaire à celui dont nous avons obtenu l’annulation par le tribunal judiciaire de Vannes.

Enfin, l’Union Départementale a œuvré pour que nous puissions exercer notre activité dans de meilleures conditions :

• Obtention de 90 mètres carrés supplémentaires auprès de la mairie de Lorient pour l’UD

• Aménagement d’une cuisine au sein de l’Union Locale de Vannes permettant un meilleur accueil des camarades et des salariés lors de leurs permanences

• Achat par l’UD d’un petit utilitaire permettant notamment l’utilisation de la sono de l’UD lors des manifestations lorientaises contre la réforme des retraites. Ce véhicule a été mis à dispositions des syndicats et de l’AFOC pour leurs déplacements.

• Le recrutement d’une deuxième juriste en la personne de Ségolenn Dancin. Malgré le vote de la loi Borne sur les retraites et le ressentiment que cette défaite peut engendrer, l’Union Départementale est restée mobilisée. Cela lui a permis de poursuivre son développement en créant de nouveaux syndicats, en progressant lors des élections TPE…

Au moment où le paritarisme, le dialogue social sont contestés de toute part, il me semble essentiel de rester mobilisés et plus que jamais maintenir nos revendications. Notre 32 ème congrès devra être ce moment. Un moment de débat, d’échanges entre nous ayant deux objectifs principaux :

Faire le bilan de nos actions passées,
définir les perspectives pour les 3 ans à venir.

Notre congrès, est le temps fort de notre démocratie syndicale. Aussi, ta participation, celle des adhérents de ton syndicat en sont des éléments essentiels.