La fin de l’arrogance ?
Les fortes chaleurs de cet été conjuguées à une inflation galopante, à des services publics exsangues, à la faiblesse des salaires, des pensions…, sont autant de sources d’inquiétudes pour les françaises.
Nous avons tous encore en mémoire les hôpitaux débordés (voir article) , contraints, faute de personnels de fermer les services d’urgence la nuit, les pompiers dépassés, faute de personnels et de matériel, par l’ampleur des incendies.
Notre production d’électricité est au plus bas, faute d’investissement et de maintenance dans l’appareil productif…
Il me serait aisé de multiplier les exemples des dysfonctionnements constatés. Dans le même temps, les entreprises françaises du CAC 40, à l’image de Total, voient leurs bénéfices, battre tous les records.
Les actionnaires continuent de se gaver !
Et le gouvernement français, au contraire, de ceux d’autres pays européens, refuse de taxer ces supers bénéfices. Ces nouvelles recettes auraient été nécessaires au financement d’un service public à la hauteur des besoins de la population !
La rentrée, quant à elle, ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Le ministre Ndiaye est contraint de recourir à l’embauche de 4000 professeurs vacataires formés en 4 jours (sic) pour pallier l’absence de professeurs titulaires, de candidats au concours de l’enseignement !
Là aussi, il convient de s’interroger sur les raisons d’une telle gabegie. Le service public compte tenu de ses exigences vis-à-vis de ses salariés, la déconsidération dont ceux-ci font l’objet, la faiblesse des rémunérations, le blocage des carrières…n’attire plus.
Ce n’est pas une augmentation 3.5 % de la valeur du point d’indice alors que l’inflation est actuellement de 7 % qui rendra le service public attractif en termes de carrière. N’oublions pas qu’au cours des 20 dernières années du fait du blocage de la valeur du point d’indice les fonctionnaires ont perdu 25 % de leur pouvoir d’achat. Les salariés du privé, les retraités, ne sont pas en reste. L’inflation (7%) est nettement supérieure aux augmentations de salaires arrachées ici et là (2.5 % en moyenne selon les Echos), à l’augmentation des retraites et pensions. Dans le même temps, le président de la République, drapé dans son arrogance coutumière ose évoquer
« la fin de l’abondance ».
Fin de l’abondance ? Mais pour qui ? Notre pays connait de plus en plus de jeunes en difficultés, de travailleurs pauvres, 1 enfant sur 3 n’est pas parti en vacances… Si nous devons mettre fin à quelque chose, c’est à l’arrogance ! Notre Comité Confédéral National se réunira les 21 et 22 septembre prochain. Il en doit sortir une ligne offensive en mesure de faire taire cette arrogance. Non à la retraite à 65 ans, non à l’augmentation artificielle des salaires à travers les primes, ventes de RTT, déblocage anticipé de l’épargne salariale.
Pierrick Simon
Secrétaire Général
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