Publié le 27 septembre 2022 à 18h08 Modifié le 29 septembre 2022 à 11h08
« Il faudrait une vraie revalorisation du travail de nuit et les week-ends et remettre à plat tous les plannings, pour travailler non plus un week-end sur trois au lieu d’un week-end sur deux », estime François Druais, secrétaire adjoint de FO au CHBA de Vannes et Auray (3e en partant de la gauche).
(Le Télégramme/Caroline Lafargue)
La journée de grève lancée par l’intersyndicale FO-Unsa-CFDT mardi 27 septembre a été peu suivie au CHBA de Vannes.
Objectif : obtenir l’ouverture de nouvelles négociations sur les effectifs et les salaires à l’hôpital public.
La journée de grève de mardi était destinée à faire pression sur l’Exécutif en amont d’une rencontre de l’intersyndicale FO-Unsa-CFDT, les trois syndicats signataires des Ségur de la santé, avec le ministre de la Santé, et les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. À l’hôpital de Vannes, huit militants de FO (le seul des trois syndicats à mobiliser localement) ont distribué des tracts aux patients et aux personnels de santé. Quant aux grévistes, ils ont de toute façon été assignés à leurs postes pour la continuité de soins. Pour François Druais, brancardier et secrétaire adjoint de FO au CHBA, la priorité, pour soulager des soignants exsangues, reste encore et toujours de recruter massivement et d’améliorer les rémunérations. FO réclame ainsi l’augmentation du point d’indice à la hauteur de l’inflation, et des indemnités de nuit, de dimanche et jour férié, autant de revendications qui ne peuvent se dénouer qu’au niveau national?. Localement, au CHBA, le syndicaliste constate que « les postes récemment créés sont des postes d’infirmiers de flux et de programmation de soins. Les soignants, eux, attendent des paires de bras au chevet du patient ».
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